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Épisode 10 : Défier la normalité


Podcast Je résiste donc existe - Défier la normalité


Retranscription de l'épisode 9 : Défier la normalité publié le 5 septembre 2025


 

Je suis ravie de lancer cette deuxième saison du podcast Je résiste et donc qui existe. Je voulais commencer par vous remercier infiniment de vos commentaires, de vos petits mots, de vos encouragements à reprendre le podcast. Cela a été quelque chose de très important qui m'a fait très plaisir. Je suis ravie de vous retrouver parce que c'est un exercice que j'aime beaucoup. Cette période d'interruption a été très riche parce que je me suis lancée dans l'enseignement des Pratiques Narratives. Je travaille aussi à mon rythme qui n'est pas aussi rapide que ce que je voudrais, mais à l'écriture d'un livre sur les pistes pour accompagner certains des effets du trauma. Et j'ai lancé aussi ma pratique de supervision. Je vous en parlerai un peu plus tard, ainsi de quelques ateliers qui sont dans le « pipe ». Aujourd'hui, je voulais vous proposer, c'est un épisode un petit peu plus court, un petit tour de chauffe où je fais un rappel sur les discours dominants, sur la déconstruction qui est un sujet qui me qui prend de plus en plus d'ampleur dans ma pratique. Sans plus attendre, je vous invite à ce que, ensemble, on défie la normalité.

 

Je voudrais vous dire que si j'ai fait ce métier, c'est aussi parce que la valeur liberté est extrêmement importante pour moi. Et ce qui fait sens dans mon métier, c'est de reconnecter les personnes à leur pouvoir personnel. Et peu importe les choix de vie, justement, je trouve que la singularité est ce qui est intéressant, que chacun puisse construire la vie dont il ou elle a envie. Et si les Pratiques Narratives ont croisé mon chemin et que c'est une histoire d'amour à vie, c'est justement parce qu'il y a cette valeur de liberté. La liberté passe par défier les discours dominants.

 

Pour rappel, les discours dominants sont ces histoires qui sont véhiculées par notre environnement, celles qui sont présentées comme des vérités absolues. Alors, il n'y a rien de mal en lui-même dans les discours dominants. Ce sont des « vérités » qui sont largement partagées par un groupe social. En eux-mêmes, les discours ne sont pas négatifs. Ce qui est négatif, c'est au moment où ils deviennent dominants. Ils excluent alors d'autres histoires. Cette exclusion, peut créer un sentiment d'inadéquation.

 

[00:04:05.780]

L'idée des pratiques narratives est de nous connecter à ce pouvoir personnel, d'être capable de défier les discours dominants. Et David Denborough a rédigé une charte des droits narratifs, un petit peu comme les droits de l'homme. Et l'idée, c'est pouvoir en être et pouvoir revendiquer. Alors, je vais vous le lire parce que je ne les connais pas par cœur, mais vous pouvez les trouver dans le livre:  Redécouvrir les histoires de notre vie de David Denborough. Et ils sont les suivants. Donc, l'article 1er est : Toute personne a le droit de qualifier ses expériences et ses problèmes au travers de ses propres mots et selon ses propres termes. Donc, cet article fait allusion que c'est notre droit de qualifier nos expériences et de choisir une perspective parce que forcément, les histoires de vie peuvent se voir de différents côtés. Donc, le choix de la perspective nous appartient. Et quelle est la narrative qu'on intègre ? L'idée, c'est qu'elle soit intégrée en nos propres termes.

 

L'article 2 est le suivant : Toute personne a le droit que sa vie soit comprise à la lueur du contexte de son vécu, des épreuves traversées ainsi que de sa relation avec les autres. On est des êtres sociaux et on ne peut pas comprendre notre expérience de vie si elle est déconnectée du contexte social qui, forcément, à un moment ou à un autre, nous a conditionnés ou du moins fortement influés.

 

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Et donc c'est intéressant parce que parfois, on peut porter des jugements sur la vie des gens, sur les choix qu'ils qui sont faits. Et peut-être, on peut comprendre ces choix qu'à la lumière du contexte dans lequel ces personnes ont évolué.

 

L'article 3 est le suivant : Toute personne a le droit de convier d'autres qui comptent à ses yeux à s'impliquer avec elle dans le processus de reconquête de sa vie face aux effets de l'adversité. Et là encore, on est des animaux sociaux. Et donc, c'est intéressant de s'entourer de gens qui soutiennent nos identités préférées. C'est la notion de Club de Vie, c'est-à-dire qu'on va faire appel à des personnes, au sens propre comme au sens symbolique aussi, parce qu'on peut avoir dans notre club de vie des personnages imaginaires, des figures inspirantes qu'on ne connaît pas, même des lieux, des personnes qui nous ont quittés, mais qui sont des êtres chers, par exemple. Donc, la possibilité de choisir cet environnement et les personnes qui soutiennent la version de nous-mêmes que nous voulons être.

 

L'article 4 est le suivant : Toute personne a le droit d'exclure de l'intérieur de son être les problèmes provoqués par des traumatismes et des injustices et de ne pas les considérer comme des défaillances en elle. La personne n'est pas le problème, le problème est le problème. Donc, c'est le principe d'externalisation. C'est que la personne n'est jamais le problème. Et ça peut paraître surprenant, mais l'idée, c'est qu'on a une relation avec le problème. Si on choisit une définition de problème de façon très internalisante, par exemple : Je suis quelqu'un d'agressif, finalement, je ne peux pas faire grand-chose à ce sujet. Si je choisis une approche externalisante, j'ai une histoire avec l'agressivité qui, à un moment, peut-être, a été utile, mais qui ne l'est plus. Là, je peux gérer cette relation. Donc, on a un pouvoir qu'on affirme face au problème.

 

L'article 5 : Toute personne a le droit d'être reconnu dans les efforts qu'elle déploie face à l'adversité. Personne n'est passif face aux épreuves. Toute personne oppose une résistance. Toute personne s'insurge face à l'injustice. Je vais enchaîner avec l'article 6, parce que c'est un peu le même sujet. Toute personne a le droit de voir ces stratégies et compétences de survie respectées, honorées et reconnues. J’adore ces deux articles, parce que c'est le sujet des résistances. Et c'est ce sujet qui m'est très cher et qui est l'objet de ce podcast.

 

[00:09:34.160]

C'est-à-dire qu'on n'a pas attendu un coach, un psychologue, un mentor pour prendre des mesures. La personne ne le voit pas forcément, mais on a toujours mis des choses en place. Et la beauté des résistances, c'est que ce ne sont pas forcément des grands actes d'héroïsme. Ce sont des petits actes du quotidien qui, parfois, n'ont pas été efficaces par rapport à l'adversité, c'est-à-dire qu’ils n'ont pas suffi à arrêter l'adversité.

 

En revanche, ces résistances ont contribué à amoindrir l'influence du problème ou de l'adversité dans notre vie. Et surtout, les résistances en disent long sur nos intentions relationnelles, sur ce qui est précieux à nos yeux.

 

Et le dernier article, c'est l'article 7:  Toute personne a le droit de savoir et d'en faire l'expérience que les compétences apprises dans l'adversité peuvent apporter une contribution à la vie d'autres personnes traversant des situations similaires. Ça, c'est un principe sur lequel, peut-être, je reviendrai à un autre moment, mais c'est le principe de comment utiliser la contribution à la vie de l'autre, des autres personnes, comme un levier de coaching et d'accompagnement thérapeutique. Donc, voilà, je voulais partager ces articles narratifs, puisque si on les a proches de nous, on est plus en mesure de revendiquer notre histoire et de revendiquer le droit d’être auteur de notre vie.

 

[00:11:36.600]

Et en début de ce chapitre, je vous parlais de défier la normalité. Et pourquoi la normalité ? Parce que pour moi, c'est le discours dominant qui est omniprésent et qui est d'une grande violence. Parce que notre société est basée sur une polarité plutôt, qui est soit c'est normal, soit c'est anormal. Donc, soit on rentre dans les cases, soit on est en dehors. Et c'est quand même très binaire. Et puis, ce qui est un peu embêtant, c'est que cette anormalité, elle vient souvent avec un sentiment d'inadéquation.

 

Et donc, normalité par rapport à quoi ? Par rapport à une norme. C'est-à-dire que dans tous les domaines, il y a une norme. Pensez à la beauté, pensez au succès, pensez même à la façon dont notre cerveau fonctionne. Il y a des modes de fonctionnement de notre cerveau qui ont été traditionnellement qualifiés comme des pathologies. Et qu'aujourd'hui, on revient sur ça. On parle de neurodiversité, c'est-à-dire qu'il y a des cerveaux qui fonctionnent différemment. C'est sûr qu'il y a peut-être une majorité de cerveaux qui fonctionnent d'une certaine façon, mais le fait que les personnes neurodivergentes soient en minorité ne les rend pas anormales.

 

[00:13:26.480]

Et c'est là où la normalité, pour moi, est assez violente parce qu’elle pousse à l'uniformité. La normalité, elle ne voit pas la richesse de la diversité. Elle voit la diversité comme un écart. Et c'est là où, à mon sens, c'est un discours dominant. Et je vais peut-être vous donner un exemple qui est celui de : qu'est-ce qu'on considère dans nos sociétés occidentales comme le succès ? Avoir du succès dans la vie d'un point de vue professionnel, d'un point de vue personnel. Je ne vais pas rentrer dans toute la liste des cases qu'il faut cocher pour considérer qu'on est quelqu'un de succès. Ce qui est intéressant, et c'est là où j'insiste sur ce côté dominant des discours, c'est qu'il n'y a rien de mal à aspirer à certaines choses qui sont de l'ordre de ce qui est considéré comme le succès. Parce que cela peut correspondre à des vrais choix de vie. Ce qui est embêtant, c'est quand ces discours se transforment en souffrance parce qu'ils génèrent en nous une espèce de sentiment d'inadéquation. Il y a un auteur qui est absolument extraordinaire et que j'ai déjà cité et que je citerai probablement à nouveau et qui est Gabor Mate.

 

[00:15:12.220]

Il a un livre qui s'appelle Le mythe de la normalité, the Myth of Normal, en anglais. Il parle de ce sentiment que très vite dans la vie, quand on est enfant, on est assez tiraillé dans une espèce de dilemme. Soit on est dans l'authenticité et dans la connexion à nous-mêmes, soit, on est dans l'appartenance, dans la conformité au groupe, dans ce qui est attendu de nous. Et que ça, c'est quelque chose, c'est un instinct très fort parce que quand on est petit, on dépend des autres. C'est une question de survie. Donc, la conformité est déjà un peu enregistrée même dans le cerveau comme un mécanisme de survie.

 

Il y a un autre auteur qui est Julien Betbèze, qui le présente autrement. Il parle d’autonomie relationnelle, c'est-à-dire que souvent l'autonomie a été présentée comme être connectée à moi-même. Donc, soit je suis connectée à moi-même, soit je suis dans la relation. Et que le stade désiré, là où on est vraiment en interdépendance, c'est l'autonomie relationnelle. C'est-à-dire que je suis en même temps en lien avec moi-même et en lien avec l'autre.

 

Et quand on parle de pratiques narratives au sein d'un groupe, il y a un concept qui, pour moi, est un peu de cet ordre-là, qui est celui de Communitas.

 

[00:16:57.760]

Ce n'est pas la communauté, c'est la Comunitas. Ça, c'est un terme qui a été présenté par Victor Turner, qui était un anthropologue, et qui disait : En fait, c'est ce groupement où les membres du groupe peuvent en même temps vivre leur singularité et appartenir au le groupe. Donc, la singularité de chacun enrichit le groupe et l'identité collective. Donc, dit en d'autres mots, les Pratiques Narratives se préoccupent aussi pour la place des voix minoritaires, qu’il y ait une place pour ces voix minoritaires. Ceci est un terme qui est très cher aussi à David Denborough. Il y a cette idée de l'unité dans la diversité. Donc, on ne dépend plus de cette opposition : Je suis en dehors ou en dedans du groupe.

 

Et c'est ça ce qu'on vient challenger si on vient défier la normalité. C'est-à-dire que la norme, c'est une histoire, elle est communément acceptée et on peut aussi la défier parce qu'elle ne nous convient pas. Et donc, on travaille sur ce sentiment d'inadéquation. Le sentiment d'inadéquation naît du fait qu'on voit la norme comme une vérité absolue. Donc, la démarche de déconstruction n'est pas de détruire, parce que la norme a sûrement une utilité, mais plutôt de lui redonner son statut d'histoire.

 

[00:18:56.500]

Donc, il ne s'agit pas de détruire, mais de déconstruire. Et déconstruire, ça veut dire avoir une curiosité, un esprit d'anthropologue, c'est-à-dire d'où elle vient la norme. Est-ce que ça a toujours été comme ça dans d'autres époques, dans d'autres sociétés, dans d'autres cultures ? Qu'est-ce qui a influencé le fait que nous avons intégré cette histoire dans cette société à une époque et pas une autre ? Donc, on relativise. On peut aussi comprendre le sentiment d'inadéquation comme une résistance. Parce qu'au lieu de se dire : Je tente, mais je n'y arrive pas ou je ne suis pas à la hauteur, on peut voir ce qu'il y a derrière cet échec.

 

Est-ce qu'il y a aussi un refus d'aspirer à ce genre de normalité ? Peut-être parce qu'on privilégie autre chose. Et dans ce contexte, il est intéressant d'aller voir ce qu'on privilégie. C'est quoi cette autre chose ? Parce que parfois, c'est quelque chose qui est précieux à nos yeux. Et il ne s'agit pas d'une inadéquation. Il s'agit aussi d'un refus d'un système dont on ne partage pas les valeurs.

 

Je vais vous donner un exemple qui est un accompagnement, parce que peut-être, ça sera plus clair. J'avais accompagné une manager dans la grande distribution. C'était un moment très, très, très tendu. Il y avait eu une crise, une transition pendant laquelle elle n'avait pas eu de chef. Elle avait dû gérer tout le département elle-même. Elle venait d'un autre milieu plus artistique et elle avait de fortes convictions, de fortes valeurs humaines. Et donc, elle était un peu en échec. Et puis, elle avait eu un bilan très dur de la part de la supérieure hiérarchique qui était venue et avait été embauchée en disant qu'elle n'était pas capable, qu'elle n'était pas assez dure, qu'elle ne déléguait pas suffisamment.

 

Et donc, on a commencé le coaching où elle m'a dit : Mais en fait, je n'ai pas Peut-être je n'ai pas la patte pour être manager. Peut-être, je ne suis pas faite pour ce métier. Et ma mission en tant que coach, ce n'est pas du tout de la faire rentrer dans des cases. Les Pratiques Narratives ont une déontologie où l'idée aussi, c'est de rendre aux personnes leur pouvoir personnel. Et moi, j'ai commencé plutôt à explorer quel genre de manager elle était ? Qu'est-ce qu'elle incarnait ? Et là, on a commencé à découvrir qu'il y avait de fortes valeurs de confiance, de fortes valeurs d'accompagnement, de développement des autres, de faire monter en compétence son équipe.

 

[00:22:25.080]

Petit à petit, le sentiment d'in l'équation a commencé à se transformer. Elle m'a donné des exemples d'épisodes de gestion de crise pendant des moments où il n'y avait pas de manager et comment elle avait géré avec son équipe et comment elle avait résolu ces crises. Et là, elle a commencé à avoir une assurance. Il y a quelque chose qui a basculé au bout de quelques séances où en fait, elle s'est reconnectée à elle-même. Et j'aimerais la citer parce qu'elle m'a dit quelque chose de très beau. Elle m'a dit : J'ai repris les rênes de mon leadership, à partir du moment où j'ai compris que ma manager, celle qui m'avait donné ce bilan très dur, où j'ai compris qu'elle, elle avait un style différent et qu'elle incarnait autre chose qui peut-être lui convenait et que finalement, moi, je ne me reconnaissais pas dans ce style. Elle m'a dit : À partir du moment où moi, je me suis permise d'avoir mon style, malgré le style officiel qui était incarnée par ma hiérarchie, tout a commencé à marcher beaucoup mieux parce que j'ai pu être plus à l'aise, mieux accompagner mon équipe, les résultats ont été au rendez-vous.

 

Et puis, finalement, j'ai pu défendre mon bilan. Mais elle a pu le défendre parce qu'elle était dans une position d'alignement avec elle-même et pas dans une position d'échec. Et j'ai trouvé ça très beau et c'est un exemple que je voulais partager avec vous, parce qu'on peut transformer ce sentiment d'inadéquation.

 

Et c'est justement le travail qu'on peut faire avec ces sentiments d'inadéquation. Il faut avoir conscience aussi qu'on vit un temps où la normalité est omniprésente. C'est-à-dire qu'il y avait un temps où, finalement, les moyens de communication n'étaient pas aussi rapides comme aujourd'hui. Aujourd'hui, on a une vision un peu planétaire avec Internet, avec les réseaux sociaux. À une époque, finalement, on se comparait un peu à notre cercle social réduit. Quelque part, la normalité était véhiculée par nos voisins, par notre famille, par notre environnement professionnel. Et bien sûr, c'est déjà beaucoup, mais ça restait réduit. Aujourd'hui, il y a une espèce de normalité qui est incarnée aussi, qui est reflétée par les réseaux sociaux. Et une normalité qui, en fait, n'existe pas. Ce sont des standards qui sont absolument irréalistes, qui sont un mirage. Donc, le sentiment d'inadéquation, il augmente et la clé passe par la déconstruction.

 

[00:25:55.760]

Michael White a même proposé un questionnement relatif au sentiment d'inadéquation. Comment explorer ce sentiment ? Par rapport à quoi ? Quelle est la norme qu'on au regard de  laquelle on ne se sent pas à la hauteur. Cette conversation va nous mener aussi à, finalement, face à cet échec, à rentrer dans les cases de la norme, qu'est-ce qu'on a fait ? Quels sont les actes qu'on a mis en place ? Et est-ce qu'il y a une forme de sérénité aussi ? Est-ce que parfois, on s'est dit que c'était un refus conscient de la norme ? Donc là, on est invités aussi à explorer quelles sont les actions qu'on a mis en place.

 

Et qu'est-ce qu'on imagine comme autre mode de vie préféré Qu'est-ce qu'il y a derrière ces modes de vie alternatifs pour laquelle on sent qu'il n'y a pas vraiment de la place dans le cadre de la norme ? Et qu'est-ce qui le reflète de précieux pour nous ? En quoi ces modes de vie alternatifs sont beaucoup plus alignés avec nos valeurs, avec nos valeurs incarnées ? Et qu'est-ce qu'on peut faire pour mieux les incarner de façon un peu plus consciente et avec une prise de position beaucoup plus assertive et affirmative par rapport à ça.

 

[00:27:42.600]

C'est essentiellement ce que je voulais partager avec vous aujourd'hui. C'est un sujet vaste et on pourrait encore dire beaucoup de choses, surtout aussi mettre en pratique.

 

Donc, je vous invite à un atelier qui aura lieu le 16 octobre à 17h00. C'est un atelier pratico-pratique de deux heures et demie pour travailler autour de déconstruire la normalité et contrer le sentiment d'inadéquation. C'est un atelier qui est totalement gratuit et vous pouvez vous inscrire sur mon site. Je mettrai bientôt le lien d'inscription. C'est gratuit, c'est distanciel. Cependant, l'inscription est requise.

 

Et peut-être comme mot de la fin, je voulais terminer avec une idée très inspirante de David Denborough, où il dit: Finalement, on met énormément d'énergie dans satisfaire ces exigences, ces diktats de la société, être à la hauteur et que finalement, si on lâchait un peu, on s'alignait avec la vie qu'on veut mener, peut-être aussi, on peut dégager du temps pour des actes de solidarité. Et ça, je trouve que c'est une très belle idée parce que ça nous permet aussi de nous concentrer sur ce qui est important dans le monde d'aujourd'hui. Et dans son livre, c'est très touchant parce qu'il parle de son père qui était un scientifique, activiste, qui était en opposition aux armes nucléaires.

 

[00:29:33.220]

Et donc, il le cite et je lis: « La vie est trop courte pour accorder de l'importance aux dictat des conventions alors que nous nous devons de sauver le monde et de faire des découvertes capitales. » Voilà les mots du docteur Michael Danborough. Et je pense que c'est vraiment d'actualité. Merci beaucoup et à très vite.

 

Un dernier mot pour vous rappeler que vous pouvez nous suivre sur Instagram, sur la page du podcast. Vous pouvez aussi vous abonner à la newsletter sur notre site ithacoach.com. Et Souvenez-vous, les discours dominants ne sont que des narratives. À vous d'écrire vos histoires préférées et de revenir auteur de votre vie.

 





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